- falzar
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falzar [ falzar ] n. m.• 1878; p.-ê. gr. mod. salvári « culotte bouffante », turc chalvar♦ Fam. Pantalon.
● falzar nom masculin (peut-être grec moderne salvári, culotte bouffante, du turc şalvar) Populaire. Pantalon.⇒FALZAR, subst. masc.Arg. et fam. Pantalon. Son falzar, il ne tenait plus qu'avec des ficelles et des épingles de nourrice (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 168) :• ... tout l'hiver j'avais fait la guerre dans les pantalons noirs d'un curé, falzar que j'avais découvert au presbytère de Frise, en fouinant dans un placard...CENDRARS, Main coupée, 1946, p. 111.Rem. La docum. atteste un emploi de falzar au sens de « culotte (sous-vêtement féminin) ». Des petits falzars [de femme] qui pouvaient se planquer dans des boîtes de cachou (LE BRETON, Razzia, 1954, p. 122).Prononc. et Orth. :[
]. Formes phalzar (cf. QUENEAU, Loin Rueil, 1944, p. 230), phalzara (cf. PROUST, Guermantes 1, 1920, p. 138). Étymol. et Hist. 1878 arg. « pantalon » (ds RIGAUD, Dict. jargon paris.). Orig. inc. (d'apr. FEW t. 21, p. 516a); l'hyp. d'ESN. (gr. mod. salvari « culotte bouffante ») ne paraît pouvoir être retenue. Fréq. abs. littér. :14. Bbg. QUEM. DDL t. 6.falzar [falzaʀ] n. m.ÉTYM. 1878; p.-ê. grec mod. salvári « culotte bouffante », turc chalvar; on a proposé fendalzard, comme pantalzar (attesté); Guiraud suggère une autre hypothèse.❖♦ Fam. Pantalon. — REM. On rencontre diverses variantes graphiques : falzard, phalzar, etc. — Abrév. : false ou falze [falz], n. m.1 Tu n'as pas vu notre fameux Saint-Loup, ce qu'il dégotte avec son nouveau phalzard ! Quand le capiston va voir ça, du drap d'officier !Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 138.2 Je pourrais traînasser toute la journée en sandales, falzar de velours et chemise à carreaux.J. Dutourd, Pluche, X, p. 117.3 Au Jardin d'Acclimatation avec un ami. Le gigantesque ours brun qui passe par l'ouverture d'un rocher, levant une patte, puis l'autre, avec les attitudes d'un gros ouvrier en pantalon trop large. À la fois comique et effrayant, son immense tête ronde, son prodigieux « falzard » de fourrure (…)J. Green, Journal, 18 janv. 1968, Ce qui reste de jour, p. 68.
Encyclopédie Universelle. 2012.
